A l’analyse des tendances actuelles, l’Afrique va continuer de se distinguer de plus en plus comme un écosystème propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement au cours de l’année 2024. Au cœur de cette effervescence, l’industrie des services se révèle être un domaine particulièrement prometteur, grâce à une dynamique démographique favorable et à une mutation constante des besoins de sa population.
En s’inscrivant dans cette perspective, cet article explore six opportunités d’affaires parmi les plus remarquables dans le secteur des services en Afrique pour cette année. Cette analyse se déploie à travers une diversité de secteurs et met en lumière les niches spécifiques à fort potentiel de croissance dans chaque domaine.
1. Externalisation des services
L’externalisation des services, connue aussi sous le nom d’outsourcing, est un processus par lequel les entreprises délèguent certaines de leurs opérations ou fonctions à des prestataires externes. Ce qui, en retour, leur permet de se concentrer sur leur cœur de métier.
L’externalisation de services s’inscrit dans une diversité de domaines, tels que les services informatiques, la gestion de la relation client, le support administratif, les services de ressources humaines, etc.
Au niveau mondial, l’externalisation est une pratique en pleine expansion. Selon une étude de Deloitte, environ 72% de grandes entreprises mondiales externalisent une partie de leurs fonctions. Et, cette tendance est croissante.
La taille du marché mondial de l’externalisation était estimée à 280,64 milliards de dollars en 2023 et devrait croître à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 9,4 % entre 2023 et 2030.
Cependant, cette demande fait face à des défis, notamment la nécessité de services de qualité à des coûts compétitifs et la recherche de partenaires fiables et flexibles.
Les entreprises occidentales, en particulier, cherchent à diversifier leurs options d’externalisation au-delà des destinations traditionnelles comme l’Inde ou les Philippines. Cela crée une opportunité unique pour les pays africains, qui possèdent une main-d’œuvre jeune, de plus en plus qualifiée, et souvent polyglotte.
En Afrique, le marché de l’externalisation est encore à un stade relativement précoce, dominé par les sociétés comme DigiCall ou Andela; mais son potentiel est immense. Selon une étude de McKinsey, le continent pourrait générer jusqu’à 160 milliards de dollars de revenus annuels dans l’externalisation des services d’ici 2030.
Ces projections sont soutenues par des facteurs tels que l’amélioration en cours de l’infrastructure technologique, la disponibilité d’une main-d’œuvre jeune, instruite et qualifiée, et des coûts opérationnels compétitifs. Le fuseau horaire est aussi un facteur favorable pour les partenariats avec l’Europe et les Amériques.
L’intérêt accru de l’apprentissage de l’anglais dans les pays francophones d’Afrique est un autre facteur avantageux. Cela a créé de nombreux bilingues (français/anglais) dans ces pays, augmentant l’employabilité dans les services aux entreprises.
Dans ce contexte, l’Afrique se positionne comme une destination attrayante pour l’externalisation des services pour les entreprises occidentales. Et cela représente une opportunité en millions de dollars pour les entrepreneurs visionnaires.
À ceux intéressés par cette opportunité, pour l’exploiter pleinement, vous devez cibler une artère de cette industrie et un marché cible dont vous maîtrisez les besoins spécifiques; vous devez investir dans la formation de main-d’œuvre qualifiée, et développer une infrastructure technologique robuste.
Ensuite, en mettant l’accent sur la qualité, la fiabilité, et l’innovation, vous pourrez vous distinguer sur le marché international de l’externalisation.
Quelques artères de cette industrie parmi les plus prolifiques incluent les centres d’appels, l’assistance technique, l’analyse de marché, la recherche Web, la saisie des données, les services informatiques, la transcription, les services financiers, les services d’ingénierie.
Pour en savoir davantage sur cette opportunité, explorez notre article détaillé, Démarrer une entreprise d’externalisation de services en Afrique.
2. Services de formation professionnelle de niche
Malgré de bons taux de scolarisation au cours des dernières décennies, le système éducatif formel du continent peine à s’adapter aux exigences changeantes des employeurs. En conséquence, un grand nombre de jeunes diplômés demeure sans les compétences nécessaires pour s’intégrer efficacement dans l’économie moderne après leurs études. Ce décalage crée un paradoxe où le chômage atteint des niveaux alarmants, tandis que les employeurs déplorent un manque de candidats pour des postes clés.
C’est parce que les employeurs recherchent de plus en plus des candidats capables de s’adapter rapidement à de nouveaux environnements, de travailler efficacement en équipe, de résoudre des problèmes complexes et de communiquer clairement leurs idées.
Cela requiert un ensemble de compétences qui ne s’enseignent pas forcément dans les systèmes éducatifs formels.
Les implications de cette crise de compétences sont vastes et, la croissance économique du continent, sa compétitivité globale et sa capacité à innover sont en jeu.
Face à ce tableau, les services de formation spécialisée offrent une lueur d’espoir et cela représente une opportunité d’affaires supplémentaire en millions de dollars pour les années à venir.
Le concept d’affaires ici est d’offrir des programmes conçus pour combler efficacement le fossé entre l’éducation formelle et les compétences pratiques demandées.
Trois artères de formation se distinguent particulièrement dans cette opportunité. Notamment, l’enseignement des compétences dans les domaines: numérique, transversal et spécialisé.
Les compétences numériques sont les aptitudes relatives à l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), qui ne sont pas forcément des compétences technologiques. Elles englobent une large gamme de compétences, allant de l’utilisation basique d’Internet et des applications bureautiques à des compétences plus avancées telles que le développement de logiciels, la cybersécurité, la science des données, l’analyse de données, l’intelligence artificielle, le marketing numérique, et la gestion des réseaux sociaux.
Présentement, l’Afrique est au bas de l’échelle de l’Indice des compétences numériques, avec seulement 11% de ses diplômés universitaires possédant une formation formelle en numérique. Et ce, alors que la transformation numérique est en cours sur le continent.
Selon le groupe Boston Consulting plus de 650 millions de travailleurs africains devront être formés ou requalifiés en compétences numériques d’ici 2030 pour répondre à la demande de services numériques sur le continent.
Cela représente une opportunité hyper gigantesque. Surtout que l’économie numérique africaine est projetée pour atteindre les 180 milliards de dollars d’ici 2025.
Vous pouvez taper dans cette industrie et capter une bonne partie de ce marché en concevant des programmes pertinents dans les domaines très demandés, tels que la cybersécurité, le développement de logiciels, la science des données, l’analyse de données, et d’intelligence artificielle.
La deuxième artère de formations intéressantes que vous pourriez vous spécialiser à fournir est celle des compétences transversales.
Les compétences transversales, également connues sous le nom de “compétences douces” ou soft skills, englobent, entre autres, la créativité, la pensée critique, la collaboration, la communication, l’adaptabilité, et la gestion du temps.
Ces compétences sont devenues essentielles dans le monde professionnel contemporain. Et, contrairement aux compétences techniques, elles sont applicables dans un large éventail de professions et d’industries.
Une étude réalisée par le Forum Économique Mondial souligne que plus de 60% des employeurs en Afrique estiment que le manque de compétences transversales est un obstacle majeur à l’embauche. De même, une enquête menée par le réseau LinkedIn met en lumière que les compétences transversales sont parmi les plus recherchées par les employeurs, mais aussi les plus difficiles à trouver.
Cette demande élevée en compétences transversales est une autre opportunité majeure avec le potentiel de générer des millions aux entrepreneurs capables de développer des programmes de formation ciblés et pertinents basés sur l’acquisition de ces compétences.
Enfin, les compétences spécialisées désignent un ensemble de connaissances, d’habiletés, et d’aptitudes très ciblées qui sont directement applicables et nécessaires pour la performance et l’efficacité dans des rôles professionnels précis ou des secteurs d’activité particuliers sur le marché du travail.
Elles incluent notamment les compétences techniques (ex: maîtrise de logiciels spécifiques, techniques de programmation, méthodes d’ingénierie, pratiques avancées, etc.), les connaissances sectorielles (compréhension des dynamiques, régulations, et tendances spécifiques à un secteur), et l’usage des outils et technologies de pointe.
Une étude de McKinsey Global Institute prévoit que d’ici 2030, plus de 50% des emplois en Afrique exigeront des compétences techniques avancées ou des compétences spécialisées. Le même rapport souligne aussi que le déficit en compétences pourrait entraîner une perte de croissance économique si rien n’est fait pour combler l’écart.
Or, un rapport de l’UNESCO indique que moins de 25% des diplômés en Afrique sont dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie, et des mathématiques (STEM), secteurs pourtant cruciaux pour le développement économique. D’autre part, les domaines tels que l’agriculture de précision, la santé numérique, la fintech, et les énergies renouvelables sont en plein essor en Afrique et nécessitent des compétences très spécifiques.
Ainsi, il existe un vide important à combler en termes de formations professionnelles, pouvant générer des revenus significatifs.
Cela dit, si vous êtes intéressé par cette opportunité, gardez en tête qu’une structure de formation professionnelle adaptée au monde d’aujourd’hui requiert inévitablement embrasser le numérique. L’ère numérique offre une flexibilité et une portée inégalées, permettant aux formateurs de toucher un public bien plus large et aux apprenants d’acquérir des compétences essentielles à leur rythme et selon leurs disponibilités.
Le passage au numérique représente donc non seulement une réponse aux défis actuels du marché de l’emploi, mais aussi une formidable opportunité d’innovation et de croissance pour les entrepreneurs dans le domaine de la formation professionnelle. Pour réussir cette transformation, il est nécessaire de s’appuyer sur des experts capables de vous guider dans la conception et le déploiement de solutions éducatives numériques adaptées à vos besoins spécifiques.
Parmi les opportunités dans ce segment, lancer un service de formation en tant que SaaS est une des meilleures options sur le marché.
Alors, si vous avez besoin d’une plateforme ou une marketplace de formation en ligne, contactez-nous pour une consultation gratuite. Ensemble, nous pouvons développer une solution sur mesure qui non seulement répond aux besoins actuels du marché mais ouvre également la voie à l’avenir de l’éducation professionnelle en Afrique.
3. Services de courtage immobilier
Trouver la propriété idéale, que ce soit pour un usage résidentiel ou commercial, peut être un grand défi pour les usagers. Surtout dans les marchés immobiliers complexes et en évolution rapide comme ceux de nombreux pays africains.
Ces défis incluent naviguer dans un marché non réglementé, localiser des propriétés répondant à des critères spécifiques, et négocier des termes de transaction. L’absence de systèmes d’information fiables et centralisés, ainsi que les préoccupations concernant la légalité et la sécurité des transactions, ajoutent des couches supplémentaires de complexité pour les acheteurs et les vendeurs, ou entre les bailleurs et les locataires.
Cela dit, le marché immobilier africain, bien que diversifié, montre une demande croissante dans plusieurs régions. La demande est alimentée par une urbanisation rapide, une croissance économique, et une classe moyenne en expansion. Mais il y a aussi l’intérêt croissant des investisseurs internationaux qui contribue à cette expansion du marché immobilier africain, notamment dans les segments du luxe et du commercial.
Selon une étude de Knight Frank, le marché immobilier africain est caractérisé par une croissance rapide, avec des villes comme Lagos, Nairobi, Johannesburg, Kinshasa, Dakar Abidjan et Douala affichant un potentiel de développement significatif. Même les villes significativement plus petites comme Kigali ou Brazzaville sont en pleine expansion.
L’industrie immobilière africaine a été estimée à 12 milliards de dollars en 2023 et devrait atteindre les 18 milliards d’ici 2028. Parmi les grands acteurs captant une bonne partie des revenus dans cette industrie figurent les courtiers immobiliers; ces intermédiaires réputés entre bailleurs et locataires, entre vendeurs et acheteurs immobiliers.
Justement, l’intermédiation immobilière ou courtage immobilier est une excellente option, à la fois lucrative lorsque exploitée proprement et facile à lancer, pour marquer ses pas dans l’industrie immobilière.
Traditionnellement, l’industrie de courtage immobilier africaine est alimentée par des acteurs informels courant les rues et mettant en relation les vendeurs et acheteurs ou, les locataires et propriétaires.
Les courtiers modernes proposent des avantages concurrentiels qui leur permettent de construire des entreprises hyper lucratives. Ils fournissent expertise, conseils et négociation, aident à évaluer la valeur des biens, à identifier les opportunités de marché, et à gérer les aspects légaux et administratifs des transactions; ils assurent la gestion immobilière et l’assistance dans la procédure d’acquisition de biens, et offrent le conseil en investissement.
Ils ont complètement transformé l’industrie en offrant des mises en relation directes grâce à des plateformes en ligne de recherche de propriétés. C’est le cas de Jumia House, une plateforme en ligne innovante qui a révolutionné la manière dont les biens immobiliers sont recherchés et négociés un peu partout sur le continent. Jumia House connecte acheteurs, vendeurs, et agents immobiliers sur un même portail.
Ainsi, lancer une marketplace immobilière ou un site de listage immobilier constitue un avantage concurrentiel pour démarrer votre entreprise de courtage, et nous pouvons vous aider tout au long des différentes étapes de sa mise sur pied. Contactez-nous simplement ici pour une consultation gratuite.
4. Services d’assurance
Les services d’assurance sont des mécanismes financiers offrant une protection contre divers risques, tels que les accidents, les maladies, les dommages matériels ou la perte de revenus. Ils impliquent le paiement d’une prime par l’assuré à une compagnie d’assurance, qui s’engage en retour à couvrir les coûts associés aux sinistres éventuels.
Les services d’assurance englobent une gamme étendue de produits, incluant l’assurance vie, santé, automobile, habitation, et agricole. Ils aident à apporter une sécurité financière et à réduire l’incertitude économique pour les individus, les familles, et les entreprises.
Le principal problème que les services d’assurance cherchent à résoudre est le manque de protection financière face aux risques divers. La plupart des personnes et entreprises sont vulnérables aux imprévus, qu’il s’agisse de maladies, d’accidents, de catastrophes naturelles ou de pertes économiques.
En Afrique, cette vulnérabilité est exacerbée par un accès limité aux services d’assurance et une faible sensibilisation aux avantages de l’assurance. En plus, le cadre réglementaire et l’infrastructure du marché de l’assurance y sont peu développés, rendant difficile la mise en place de solutions d’assurance efficaces et abordables.
Pour développer des produits et services pertinents, il importe de comprendre et répondre efficacement aux besoins spécifiques des différents segments de marché. Ces besoins varient grandement selon les groupes cibles, allant des individus et des familles aux entreprises, en passant par le secteur agricole, les automobilistes, ainsi que les expatriés et les voyageurs. Chacun de ces segments fait face à des risques et des défis uniques, nécessitant des solutions d’assurance sur mesure.
Seulement 3% de la population africaine a accès à des services d’assurance, suggérant un vaste marché non exploité. La croissance économique, l’urbanisation croissante, et l’émergence d’une classe moyenne contribuent à augmenter la demande de ces services.
Le volume total des primes d’assurance en Afrique subsaharienne était d’un peu plus de 87 milliards de dollars en 2023. Cette industrie est estimée atteindre 153 milliards de dollars d’ici 2032, soit une croissance annuelle estimée à 6,3%. L’attraction continue de plus en plus de grandes firmes d’assurance internationales vers le marché africain témoigne de ce potentiel.
Cela dit, une entreprise d’assurance réussie peut générer des centaines de millions annuellement. Cependant, il faut garder en tête que cette entreprise est lourdement exigeante en capital, et que le marché africain présente de nombreux risques. Vous devez être en mesure de créer des produits, des politiques et des stratégies hautement adaptés aux cultures que vous envisagez de servir.
5. Cabinets de Relations Publiques
A l’instar des entreprises occidentales ou orientales, le défi pour les entreprises africaines réside dans la nécessité de naviguer dans un environnement médiatique de plus en plus complexe et concurrentiel. La mauvaise gestion de l’image et de la communication peut entraver la croissance d’une entreprise, surtout dans un contexte où l’opinion publique peut se former rapidement grâce aux médias sociaux et à l’interconnexion des marchés.
Les cabinets de RP offrent des solutions à ce problème en fournissant une expertise spécialisée.
Les cabinets de relations publiques (RP) servent d’intermédiaires stratégiques entre les entreprises et le public. Leur rôle principal est de gérer la communication et l’image de marque des entreprises. Ils façonnent et diffusent des messages clés de ces entreprises. Pour cela, ils développent des stratégies de communication, organisent des événements médiatiques et gèrent les crises, afin de construire et de maintenir une image positive de leurs clients.
L’essor des technologies de l’information et la globalisation ont accru la visibilité des entreprises sur les marchés internationaux. Cela rend les services de RP plus pertinents que jamais. Les cabinets de relations publiques jouent un rôle important dans le positionnement des marques africaines sur la scène mondiale; elles aident à influencer la perception et la compréhension de ces entreprises à l’échelle internationale.
N’oublions pas que le paysage des affaires évolue rapidement sur le continent! Donc, les services de RP sont d’autant plus précieux pour les entreprises désireuses de s’adapter et de se démarquer.
Les secteurs en croissance rapide, comme les technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi que les petites et moyennes entreprises (PME), reconnaissent la valeur ajoutée des cabinets de RP pour communiquer efficacement leurs innovations et se positionner en leaders. Le secteur public et les organisations non gouvernementales (ONG) utilisent également ces services pour promouvoir des initiatives de développement et des projets d’intérêt public.
Il y a aussi les multinationales cherchant à étendre leur influence en Afrique. Elles ont besoin d’intégrer des nuances culturelles et commerciales locales dans leur communication.
Toute cette peinture représente un atout majeur que les cabinets de RP africains apportent aux multinationales souhaitant s’implanter sur le continent. Cette expertise locale, combinée à des stratégies de communication adaptées, permet une interaction efficace avec le marché africain, offrant ainsi un avantage distinct à toute entreprise cherchant à étendre son influence.
La bonne nouvelle est que l’industrie africaine des RP est fertile pour l’innovation et l’introduction de nouvelles perspectives. Cela crée une opportunité inestimable pour les professionnels africains, mais aussi les diplômés employés ou sans emploi dans les domaines de la communication, du marketing et des relations publiques, qui peuvent apporter des idées fraîches et des approches novatrices à l’industrie.
En considérant le taux de croissance des économies africaines et l’expansion des marchés, démarrer un cabinet de RP maintenant peut s’avérer être une entreprise visionnaire et fructueuse.
Découvrez dans le lien suivant comment profiter de l’opportunité dans les relations publiques en Afrique.
6. Coaching personnel et mentorat
Le coaching personnel et le mentorat représentent une démarche stratégique visant à développer les compétences individuelles et professionnelles. Cette pratique, de plus en plus prisée, implique une relation de soutien et de guidance entre un coach ou mentor expérimenté et son client. Elle vise à définir et atteindre des objectifs personnels ou professionnels.
En Afrique, le besoin de coaching personnel et de mentorat découle de plusieurs facteurs.
D’une part, il y a un déficit de compétences professionnelles et personnelles dû à des systèmes éducatifs parfois inadéquats et à un manque d’accès à la formation continue. D’autre part, les défis socio-économiques tels que le chômage élevé, la pauvreté et l’instabilité politique créent un besoin urgent de développement des capacités individuelles pour surmonter ces obstacles.
Ce besoin s’étend à divers secteurs, y compris l’entrepreneuriat, le management, l’éducation, et même le développement personnel. Dans chacun de ces domaines, les gens sont constamment en quête d’amélioration de leurs compétences à plusieurs niveaux.
Il se manifeste aussi dans la recherche d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, ainsi que dans la gestion du stress et de l’anxiété dans des environnements de travail exigeants.
Le coaching et le mentorat offrent des solutions adaptées pour combler ces lacunes.
La demande pour le coaching personnel et le mentorat est en pleine croissance sur le continent. Entre 2019 et 2023, le nombre de praticiens de coaching et de mentorat africains s’est accru à 74% sur un marché évalué à 118 millions de dollars en 2023 et estimé à 200 millions de dollars pour 2024.
Cette croissance est principalement stimulée et alimentée par la globalisation et l’accès accru à l’information via Internet. Le coaching en ligne et les plateformes de mentorat numériques gagnent en popularité. Les services de coaching à distance permettent une plus grande flexibilité et accessibilité, en particulier dans les régions éloignées.
Cela marque une opportunité significative pour les professionnels. Même pour ceux n’ayant pas d’expérience professionnelle dans le coaching. Ce qui importe est que vous ayez des compétences et une expertise approfondie dans un secteur spécifique, ainsi que des compétences communicationnelles, pour lancer une entreprise de coaching réussie.
Intéressé par cette idée? Vous pourriez vouloir considérer démarrer une entreprise de conseil en ligne.
Conclusion
En conclusion, l’année 2024 s’annonce comme une période charnière pour l’industrie des services en Afrique, marquée par une convergence de tendances favorables à l’innovation et à l’expansion économique. Les six opportunités explorées dans cet article reflètent la diversité et le dynamisme du secteur des services sur le continent. Les domaines exploités dans cet article offrent des perspectives prometteuses de prospérité.
Dans l’ensemble, l’essor de ces secteurs est soutenu par des facteurs clés tels que l’amélioration continue de l’infrastructure technologique, une population jeune et de plus en plus éduquée, et une urbanisation rapide.
Pour les acteurs actuels et futurs de l’industrie des services en Afrique, le moment est venu d’embrasser le changement, d’innover et d’investir dans les compétences et les technologies qui permettront de répondre aux besoins spécifiques des marchés africains.
Cette industrie est riche de promesses et, des investissements audacieux et visionnaires ont sans doute le potentiel de générer des millions de dollars au cours des années à venir.